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orlando de rudder
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30 septembre 2006

Le poète et l'autre.

Villepin est un ministre de droite. Au moment où la droite se radicalise, devient dangereuse. Au moment où le racisme sert de clivage entre l'humanité et la barbarie.  C'est coupable et cette droite, si elle continue dans la voie actuelle, devra rendre des comptes à l'humanité.
Villepin est donc un sale type. Néanmoins, sa poésie tient le choc. Et il est dommage que certains de ses opposants se servent de la dérision (qui est ignoble et réactionnaire) pour ne pas le reconnaître et pur se donner l'air d'être ceux "à qui on ne la fait pas" (autre attitude très très "droite droite"). Enfrmé dans l'ironie petite bourgeoise, Jourde, pris par son système, après avoir dénoncé, dénoncé, dénoncé dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé, dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé,dénoncé (parfois à juste titre) s'amuse comme un instituteur sadique à ceci:

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Le Jourde & Naulleau - Jourde & Naulleau [2]

Devoir n°4.

"Rage! rage du verbe qui s'élance pour ne jamais retomber! Rage de ces paroles qui s'agrègent au pin noueux! Rage de ces mots qui sont de l'air en fuite, du sel jeté par poignées vers le soleil!"

Vous commenterez cette phrase de Dominique de Villepin [dans Éloge des voleurs de feu], en vous demandant notamment comment les paroles s'agrègent au pin noueux et dans quel but on jette du sel vers le soleil.

Pierre Jourde et Éric Naulleau, Le Jourde & Naulleau - Précis de littérature du XXIe siècle, Mots et Cie, 2004, p. 191.

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On pense, toutes choses égales, au gendarme qui avait "corrigé" le Cimetière marin de Valéry! Voire même au critique imbécile qui vilipendit La Fontaine à cause de son "manque de réalisme": "les animaux ne parlent pas" et l'accusant quasiment de mentir aux lecteurs (on dirait Serge!) !!

Cette pouacritude réactionnaire, cette attitude (la droite est une attitude, la gauche est un état d'esprit, voire une spiritualité, lorqu'elle est athée) montre qu'on attaque la personne et non les idées, qu'il y a rejet classiste, ce qui équivaut au racisme et que l'on devient ce que l'on combat! On se croirait sur Marieweblog où jamais il n'y a de débat,mais toujours des condamnations, où on "ne sait pas quoi penser" à cause du zodiaque! C'est l'esprit du fameux Serge, diffamateur, de GMC le ridicule, de Stella-la-haine, de bullides qui sont peut-être, en dehors de leurs dadas obsessionnels, de bons compagnons...  on ne sait jamais...

Aucun poème ne tient devant ce type d 'analyse à la beauf, et d'ailleurs, aucun enseignant ne le ferait ainsi. Nous sommes dans la malveillance politicarde. Ce manque de dignité me dégoûte: Jourde doit immédiatement s'inscrire à l'UMP dont il fait déjà partie par ce texte.

Villepin pourrait être un poète honorable, comme d'autres. Mais, comme il fait de la politique, il est nécessaire, pour certains de l'attaquer! LEs gens ne sot pas tout d'un bloc et ce mépris est ignoble. Soustele était le meilleur spéciliste de l'art précolombien, mais un ignoble politicien. Chruchill était un bon peintre ( élève de Rickaert, peut-être Jack l'Eventreur) mais qui appréciait Hitler à ses débuts, Dpouste-Blazy est, paraît-il bon médecin. Clépmenceau fut "médecin des pauvres", et publicateur de "j'accuse": on a vu la suite.

Quant à Brassens, idole intouchable, il avait certes du tament, mais sa fausse bonhomie cahait une âpreté ceraine tandis que PP le moqueur (voir son blog) a bien raison de vilipender son ignoble et répugnante homophobie dans une chanson où, fait rare, il et d'une vulgarité stupéfiante! Car Brassens peut être grossier, il est rarement vulgaire!

Condamner la poésie de Villepin, c'est se donner bonne conscience à bas prix 'il est mauvais poète, donc mauvais politique", et vice-versa! La gauche ne peut se permette l'inadvertance, ni la mollesse! Autrement, elle se rapproche dangereusement de la droite! La stupidité du commentaire de Jourde est indigne.  Elle montre l'enfermement dans un système de pensée qui me fait peur. Car il a fait ses preuves: c'est, ni plus ni moins que le totalitarisme, une vision holistique des individus les cataloguant à partir d'une  seule de leurs composantes (ici ministre UMP, pour Villepin, mais pour d'autres ce peut être "noir" ou "juif": c'est le même esprit  d'exclusion à un degré de gravité moindre! Eh oui! )

En tout cas, Villepin est meilleur poète que beaucoup de bloggeurs qui osent le critiquer sur ce point! Il y a eu, dans l'histoire, des poètes monstrueux par ailleurs, mais dès que c'est passé, on n'y prend pus garde. En tout cas, l'attitude de Jourde monte bien qu'ête de gauche demande de plus haute vertus que la droiterie complaisante dont sa balourdise littéraire fait partie. Aprenez à ne plus critiquer systématiquement: ça empêche de construire! En avant, au boulot, et si on n'aime pas ce que font les autres, on fait mieux! Eh oui, la gauche est action, remise en question constante, et non paresse veule et complaisante genre droite repue d'idées reçues! Et Jourde, s'il a eu raison de faire un pamphlet, ne devrait pas continuer ainsi: quand on exploite une attitude,  on devient Soral ou rien. Rien du tout.

Puisque Jourde veut faire "scolaire", à mon tour:

Devoir:

1. Cherchez, dans l'histoire de la littérature, les gens qui ont critiqué Hugo, Baudelaire, Rimbaud avec la même pouactitude que Jourde et Naudeau. Vous trouverez des dizaines et des dizaines de Pontmartin pouacreux.

2. Que pensez-vous de cette attitude? Peut-on faire confiance à ceux qui en témoignent?

3. Achèteriez-vous une voiture d'occasion à Jourde? A Rimbaud?  A Baudelaire? A Hugo?  A Villepin?

Question subsidiaire à propos de premier ministre: Prendriez-vous Raffarin comme conseiller en communication? (c'est son métier!)

Allez, Jourde, on se redresse, on arrête de critiquer négativement: on crée, on fait mieux: la facilité, c'est gluant! Jourde mérite mieux que de devenir flic et curé!

Nous avons besoin de vertus plus hautes!

Il va aussi falloir parler de ce qu'on appelle "clichés" littéraire quand on ignore les rituels narratifs: ça redevient à la mode! Encore un truc d'instituteur aigri! A ce compte, parce qu'l respectait certais codes pur mieux en subvertir d'autres,Chrétien de Troyes est plien de "clichés"!  Gracq aussi, d'ailleurs, qui, justement s'amuse avec les rituels narratif et même la syntaxe! Ah! les normatifs! Ah! les puristes!

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Commentaires
P
Les délires hystériques de GMC - lisez ses poèmes, après ça, vous trouverez le texte de Villepin génial-, sa diarrhée verbale incontrôlée - autant de mots pour ne rien dire- sont amusantes cinq minutes, après elles lassent un peu. Orlando est prolifique, mais au moins il dit de vraies choses. Et sa culture phénoménale, quoiqu'en dise GMC, enterre ce dernier à six pieds sous terre. Le but d'un discours politique est dé convaincre. Dans quel objectif utiliserait-on un nègre pour le genre le plus anti-commercial qui soit (pour l'instant) : la poésie ? Ce serait d'un ridicule achevé et c'est de même niveau qu'un Serge m'accusant de copier les poèmes des autres. Quel profit en tirerais-je ? Il faut toujours chercher ce genre de choses - à quoi ça peut servir, sur le plan économique ou relationnel- avant de répandre des médisances. Ce qui se passe après ? Je sais pas, j'ai pas lu la suite, mais avouez que condamner ce texte sur quelques phrases, c'est quand même un peu gonflé … et gonflant par la même occasion.
O
Non, c'est pas mal, vraiment... De toute façon, il faudrait lire sans savoir que ça vient de Villepîn! Je m'ause souvetn à ce genre de test et c'est plein d'anseignement! LE jeud es fausses attributions est passoinnant! On prend u texte, on le déclare écrit par une personne que n'aime pas l'interlocuteur... après, on lui révèle que ça vient de quelqu'un qu'il apprécie: ça marche à presque tous les coups! Et c'est un jeu auquel nous jouons, des mais et moi, depuis des années! Essayez, vous verrez! C'est très rigolo! Je fais ça aussi avec la peinture! En montrant ue oeuvre (enfin, une reproduction, je ne suis aps assez riche) disant que Soulages ou Tapiès sont japonais (un petit discours zen, en plus) et les plus farouches ennemis de l'abstrait admirent, béats! C'est à mourir de rire! <br /> <br /> Quant au nègre, je ne pense pas que Villepin en ait besoin: il sait écrire.Mais sans doute, pour ses discours, a t-il quelqu'un comme beaucoup d'hommes politiques parce qu'ils n'ont pas le temps, en général d'écrire eux-mêmes... Mitterrand utilisait Orsenna, alors qu'il écrivait bien, entre autres politiciens surchargés ...
S
C'est bien beau de soutenir Villepin, reste à être sûr que c'est bien Galouzeau qui l' écrit. Selon Jourde & Naulleau: "Certains ont insinué qu'Eloge des voleurs de feu avait été écrit par un mercenaire des lettres dans l'intention de se moquer de son commanditaire." Je ne sais pas si c'est prendre au second degré ou pas, mais certaines personnes bien informées m'ont murmuré que la classe politique en manquait assez pour faire appel à des nègres.<br /> Personnellement, qui a l'écrit, je sais pas, tout ce que je sais, c'est que l'extrait cité commence par une affirmation assez vieillotte de la rage ("Rage!") pour se finir par une certaine image de l'impuissance (voire du ridicule) qui n'est pas sans rappeler ces gosses de 4 ans qui lancent du sables en l'air, quand ils sont dans des bac -ô chance!- qui en contiennent, du dit sable.<br /> Le seul truc qui tient le choc, c'est l'expression "l'air en fuite".<br /> Pour le reste, c'est de la poésie qui nombriliste et narcissique qui parle d'elle-même. Le verbe, les mots, bon, et après? Ils s'agrègent, ils s'élancent. Bon, et après? Est-ce une bonne démonstration de la rage? On est soit-disant en pleine rage et les trucs s'agrègent, s'élancent, comme dans un ballet bien réglé... De la poésie de l'époque napoléonienne, en plein XXI ème siècle, je ne sais pas si ça le fait...
G
de rudder, le hâbleur! Toi qui ne sais même pas lire Rimbaud, tu le cites! Mort de rire!!!!!Tu aurais du faire une carrière comique, pense au recyclage; déjà, l'autre jour, tu considérais rené girard comme un faiblard et un médiocre! tu es bien l'emblème de ta société infantile, roi ruru, empereur des nègres pisse-copies depuis des temps immémoriaux.<br /> les analyses à la beauf, elles engluent ton mignon discours d'occidental bien-pensant, middle of the road quoi, la beauferie soi-disant intello.<br /> <br /> même pas capable de s'apercevoir que la pensée est un processus exogène, s'attribuant les mérites de ses hallucinations, c'est limite gastéropodes tes démos , mon gros ruru...<br /> on te met en TRES GROS la limite de tes capacités, bichounet serti dans la gelée d'arrogance confite:<br /> <br /> "JE SAIS QUE JE NE SAIS RIEN"<br /> <br /> ceci est la limite extrême des capacités cognitives des primates humains, tu vois, chantre vérolé de la modernité, ça ne date pas d'hier.<br /> <br /> allez, roi des hâbleurs de ton quartier de noblesse avariée, divin ruru des comptoirs, apologiste de la béatitude des cafés du commerce, ton bouffon te souhaite un bon dimanche, oublie pas de mettre tes patins pour ne pas rayer le parquet, les infusions sont dans le placard et la bouillote à sa place habituelle.<br /> <br /> putain, qu'est-ce qu'ils sont ringards, ces dadaïstes névrotiques et compulsifs<br /> <br /> finalement, on ne se refait pas, divin roi ruru, nègre pisse-copies tu as été, nègre pisse-copies tu reste, nègre pisse-copies tu mourras.<br /> <br /> à moins que la foudre viennent se balader dans tes neurones déjà cramoisis, sait-on jamais...bon, ton bouffon s'arrête là, il ne veut pas te gâcher le plaisir de ton prochain épisode de derrick littéraire (derrick, c'est mieux que baril ou fût, non?).<br /> allez, ma baudruche, bon dimanche sous tes auto-applaudissements onanistes.
P
Hé ben oui … On peut être de gauche et trouver que Villepin est meilleur poète que Delanoe - oui, il en a aussi commis dans le temps-, que cette grosse salope de Pompidou était un bon anthologiste ou que le douteux Serge Lama est une putain de bête de scène. Ce qui fait la grande différence entre les auteurs que tu cites et les slamsuffit, c'est bien évidemment le souffle. Détourner un cliché pour le porter plus loin n'est pas à la portée de tous. Rostand use (et parfois abuse) dans "Cyrano" du vers de mirliton mais il y a un souffle là dedans que n'auront jamais les médiocres. La poésie supporte tout sauf la tiédeur, la mollesse et le manque de travail.
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