Le poète et l'autre.
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Devoir n°4.
"Rage! rage du verbe qui s'élance pour ne jamais retomber! Rage de ces paroles qui s'agrègent au pin noueux! Rage de ces mots qui sont de l'air en fuite, du sel jeté par poignées vers le soleil!"
Vous commenterez cette phrase de Dominique de Villepin [dans Éloge des voleurs de feu], en vous demandant notamment comment les paroles s'agrègent au pin noueux et dans quel but on jette du sel vers le soleil.
Pierre Jourde et Éric Naulleau, Le Jourde & Naulleau - Précis de littérature du XXIe siècle, Mots et Cie, 2004, p. 191.
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On pense, toutes choses égales, au gendarme qui avait "corrigé" le Cimetière marin de Valéry! Voire même au critique imbécile qui vilipendit La Fontaine à cause de son "manque de réalisme": "les animaux ne parlent pas" et l'accusant quasiment de mentir aux lecteurs (on dirait Serge!) !!
Cette pouacritude réactionnaire, cette attitude (la droite est une attitude, la gauche est un état d'esprit, voire une spiritualité, lorqu'elle est athée) montre qu'on attaque la personne et non les idées, qu'il y a rejet classiste, ce qui équivaut au racisme et que l'on devient ce que l'on combat! On se croirait sur Marieweblog où jamais il n'y a de débat,mais toujours des condamnations, où on "ne sait pas quoi penser" à cause du zodiaque! C'est l'esprit du fameux Serge, diffamateur, de GMC le ridicule, de Stella-la-haine, de bullides qui sont peut-être, en dehors de leurs dadas obsessionnels, de bons compagnons... on ne sait jamais...
Aucun poème ne tient devant ce type d 'analyse à la beauf, et d'ailleurs, aucun enseignant ne le ferait ainsi. Nous sommes dans la malveillance politicarde. Ce manque de dignité me dégoûte: Jourde doit immédiatement s'inscrire à l'UMP dont il fait déjà partie par ce texte.
Villepin pourrait être un poète honorable, comme d'autres. Mais, comme il fait de la politique, il est nécessaire, pour certains de l'attaquer! LEs gens ne sot pas tout d'un bloc et ce mépris est ignoble. Soustele était le meilleur spéciliste de l'art précolombien, mais un ignoble politicien. Chruchill était un bon peintre ( élève de Rickaert, peut-être Jack l'Eventreur) mais qui appréciait Hitler à ses débuts, Dpouste-Blazy est, paraît-il bon médecin. Clépmenceau fut "médecin des pauvres", et publicateur de "j'accuse": on a vu la suite.
Quant à Brassens, idole intouchable, il avait certes du tament, mais sa fausse bonhomie cahait une âpreté ceraine tandis que PP le moqueur (voir son blog) a bien raison de vilipender son ignoble et répugnante homophobie dans une chanson où, fait rare, il et d'une vulgarité stupéfiante! Car Brassens peut être grossier, il est rarement vulgaire!
Condamner la poésie de Villepin, c'est se donner bonne conscience à bas prix 'il est mauvais poète, donc mauvais politique", et vice-versa! La gauche ne peut se permette l'inadvertance, ni la mollesse! Autrement, elle se rapproche dangereusement de la droite! La stupidité du commentaire de Jourde est indigne. Elle montre l'enfermement dans un système de pensée qui me fait peur. Car il a fait ses preuves: c'est, ni plus ni moins que le totalitarisme, une vision holistique des individus les cataloguant à partir d'une seule de leurs composantes (ici ministre UMP, pour Villepin, mais pour d'autres ce peut être "noir" ou "juif": c'est le même esprit d'exclusion à un degré de gravité moindre! Eh oui! )
En tout cas, Villepin est meilleur poète que beaucoup de bloggeurs qui osent le critiquer sur ce point! Il y a eu, dans l'histoire, des poètes monstrueux par ailleurs, mais dès que c'est passé, on n'y prend pus garde. En tout cas, l'attitude de Jourde monte bien qu'ête de gauche demande de plus haute vertus que la droiterie complaisante dont sa balourdise littéraire fait partie. Aprenez à ne plus critiquer systématiquement: ça empêche de construire! En avant, au boulot, et si on n'aime pas ce que font les autres, on fait mieux! Eh oui, la gauche est action, remise en question constante, et non paresse veule et complaisante genre droite repue d'idées reçues! Et Jourde, s'il a eu raison de faire un pamphlet, ne devrait pas continuer ainsi: quand on exploite une attitude, on devient Soral ou rien. Rien du tout.
Puisque Jourde veut faire "scolaire", à mon tour:
Devoir:
1. Cherchez, dans l'histoire de la littérature, les gens qui ont critiqué Hugo, Baudelaire, Rimbaud avec la même pouactitude que Jourde et Naudeau. Vous trouverez des dizaines et des dizaines de Pontmartin pouacreux.
2. Que pensez-vous de cette attitude? Peut-on faire confiance à ceux qui en témoignent?
3. Achèteriez-vous une voiture d'occasion à Jourde? A Rimbaud? A Baudelaire? A Hugo? A Villepin?
Question subsidiaire à propos de premier ministre: Prendriez-vous Raffarin comme conseiller en communication? (c'est son métier!)
Allez, Jourde, on se redresse, on arrête de critiquer négativement: on crée, on fait mieux: la facilité, c'est gluant! Jourde mérite mieux que de devenir flic et curé!
Nous avons besoin de vertus plus hautes!
Il va aussi falloir parler de ce qu'on appelle "clichés" littéraire quand on ignore les rituels narratifs: ça redevient à la mode! Encore un truc d'instituteur aigri! A ce compte, parce qu'l respectait certais codes pur mieux en subvertir d'autres,Chrétien de Troyes est plien de "clichés"! Gracq aussi, d'ailleurs, qui, justement s'amuse avec les rituels narratif et même la syntaxe! Ah! les normatifs! Ah! les puristes!