Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
3 septembre 2006

Encore le sport? Oui!

Lu sur wikipédia, à l'entrée "sport":

Le sport est un phénomène quasi universel dans le temps et dans l'espace, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont des peuples tristes ». La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance du sport. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits, comme c'est le cas en Grande-Bretagne du Moyen Âge à l'époque Moderne, mais ce rappel permanent prouve une chose : la pratique sportive perdurait.

Nous sommes dans l'erreur. Et dans cette confusion qui fait que le mot sport est devenu totalitaire et désigne de nombreuses formes d'activités physiques parfois d'une façon abusive. Le sport est un "fait social total", selon l'expression de MArcel MAuss et se montre difficile à définir....

Cepndant, le sport n'est pas l'exercice physique, mais une idéologie le nommant. En aucun cas les Grecs, les Romains,e tc. ne pratiquaient le sport. Leurs jeux, leurs pratiques étiaent similaires,parfois, certes,mais ne procédaient absolument pas du même sens, des mêmes significations, des mêmes fonctions.Quant aux combats de gladiateurs, je ne suis pas sûr que ce vieux cornichon de Coubertin les eût appréciés! De même que les combats d'hommes conteles animaux (dans une cage,par exemple, se trouve un homme avec une barre de fer, on lâche un grand nombre de rats... gracieux!) qui se déroulaient au XIXe siècle, par exemple sur l'actuelle place du Colonel Fabien, ancienne "place du combat", à PAris...

Le sport n'est pas la pratique d'un exercice ou d'un jeu. Ce qui existe depuis la nuit des temps. C'est une organisation idéologique particulière de ces activités. Le sport naît, groso modo au XIXe.s et, justement, déforme les anciennes pratiques (la crosse au but devenant golf, la svatte devnant boxe française, la soule devenant rugby) selon une organisation et une hiérarchisation correspondant aux structures industrilles, de même que l'orchestre symphonique change alors pour travailler comme une usine avec ses équipes, sa division du travail,etc... Ce changement des structures est fondamental:

Né avec la révolution industrielle, le sport continuellement a accompagné sinon précédé la montée des phénomènes nationaux. Alain Giraudot, , "Billet pour le sport de l’an 2000", Le Monde 27 avril 1998.

Car l'idée et l'idéologie du sport sont d'abord politiques. Même si la dénégation olympique l'a nié. Voire surtout de ce fait. Cette idéologie industrielle du sacrifice humain, métaphorisant le travail s'est accordée avec les totalitarisme les plus divers, du moment que l'industrie en étiat la fodation. E même temps, le sport a participé à la destruction des cultures traditionnelles locals ou nationales en évinçant els anciens jeux, pas assez "productif". Enfin, il y a eu lamesure pur certrains sports: le chronomètre, par exemple, objet d'usine comme la pointeuse... Avant, on ne pouvait chercher le "record"! On disait "Machin court plus vite que Truc" ou "il est plus fort que Bidule: il soulève de plus gros cailloux"...

Et, bien spur, du fait même de cette naissance industrielle, comme on l'a vu ci-dessus,le sport est "national". come la guère, qu'il métaphorise aussi, il opose d'abord des groupes industriels de tel ou tel pays: France clntre Allemgn,Schneider contre Krupp.. On en est encore là, avec, dans nos usines sportives, une immigration quir applel celle du monde du travail.

On a vu, durant les années 1970, des résistances, l'édifications d'autres pratiques de CULTURE et d'EDUCATION physique pour pallier la nocivité du sport. De nombreux professeurs d'E.P.S. ont aussi milité contre ses dangers... mais aujourd'hui, en période de crise,le sport ne peut qu'être LA référence nationale.Ce qu'a combattu, par exemple et entre autres,  la notion, toute auussi spécieuse , " d'arts martiaux" dont l'aspect, à l'époque, était de se démarquer du sport avec une prétendue, mais simpliste, démarche spirituelle...

J'ai écrit, jadis, un ouvrage intitulé Tant qu'il y aura du sport qui anticipait -c'était facile- la situation actuelle. t beaucoup de personnes m'ont soutenu dans ce distinguo entre CULTURE physique riche et  féconde, qui n'exclut pas la compétition mais n'en fait pas une obsession ni le seul but et sport, ruine absolue, parfois physique et surtout mentale par son aspect obsessionnel entretenant l'insatisfaction continuel et un commortement nécéssairement compulsif.  Son élitisme aussi..Et, disons-le, la bêtise que cela produit: lisez les interviews de sportifs! Il n'y a pas besoin d'insister!

Le sport est une mentalité gérant une pratique construite selon les structures et les éléments de cette mentalité. Et sa façon totalitaire de désigner abusivement toute sorte d'activités physiques ou de jeux est un signe effrayant de son action visant à dénaturer toute autre pratique physique, ludique, sacrée, rituelle, religieuse dans le monde.

Ce distinguo est plus important qu'on le croit! Cela explique tant de chose dans notre société!

Voir aussi, ci-dessous, mon article "un art de la présence".

On peut pratiquer ue activité physique sans faire du sport! C'est très important!

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité