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orlando de rudder
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30 juin 2006

Moi, je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre !

Remugleuse paroles et sirupeux conflits ! Problèmes inévitables d’âmes qui récriminent ! Glouglou à borborygmes et souffrances d’enfances : voilà ce que j’entends, ça pue l’égout gluant. Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Entendre la joie mauvaise des veules qui se plaignent donne l’envie de tuer ! Leur capital souffrance est à hauteur de cul ! Ca rapporte un peu plus chaque jour, chaque année, l’intérêt progressif de nuire à ses enfants ! Celui qui se plaint hait, comme il est en haine de soi ! Quel autre répugnant, quel pareil moisi ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Racle ton souvenir et javellisez-le ! Il est faux ! Remanié pur l’affirmation d’un faux-moi bien tranquille puisque fort justifié par la morfle d’avant ! Remanié ! Comme le réalisme des joyeux communistes aux temps où ils tuaient ? CA ressemble au réel, ça part du réel, ça parle du réel, mais c’est carabistouille ! Celui qui souffre encore ne sait pas mentir vrai ! Celui qui souffre a tort ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Ah ! Si j’avais l’envie d’être un beau jour utile ! Je me teindrai les ongles d’encre noire de poisons, de seiche déchiquetée de fiel de musaraigne ! Et je les grifferais ceux qui se plaignent encore d’enfances falsifiées et de milieux pitoyables ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! La souffrance éperdue des malheureux d’enfance est aussi vaste et rien que leur délectation. Car le mensonge existe, mais la douleur est vraie ! C’est douleur bien construite et de bonne facture. Aussi l’esthète doit-il, avec quelque dédain, observer ce malheur voulu et cultivé : ce genre de souffrance peut distraire, amuser ! Ces gens sont des méchants, mal-tombés… Ils jouissent mauvaisement et c’est plaisant à voir. Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Ne ricanons pas trop, car ça nous pend au nez ! Il suffit quelquefois d’avoir été battu, ou qu’on nous ait forcé à bouffer du spinach pour que l’inadvertance nous attrape à la gorge ! On n’a pas su prendre du recul, pour trouver ça marrant, pour rire et pardonner, comme ces gens à la con qui s'esbaudissent mafflu des souvenirs de régiment, tout aussi remaniés, vrais-mentis comme il faut! . Et alors, on se plait, ne serait-ce qu’en soi-même ! Et l’on devient aussi vil que tous ces autres-là ! On se souvient injuste ! Il faut se libérer ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Cognons l’enfant-martyr qui réside en nous-même puisqu’il est fait pour ça et qu’il n’y pas de raison que l’on demeure les seuls à ne pas en profiter ! Cognons-le derechef, qu’il paye aussi pour d’autre parce que c’est injuste et que c’est son destin ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre ! Le devoir de bonheur permet, lui seul, d’aimer, lorsqu’il est accompli à malheur écrasé ! Le fait même de se plaindre est haine calculée Inadvertance odieuse ! Quant à croire en soi-même à l’histoire qu’on se fait, ce sur-mesure bidon commode et sirupeux, c’est le sort du coupable ! Qu’il moisisse en crevant, et qu’il crève longtemps ! Je n’ai même plus le temps de m’en foutre : je n’ai jamais souffert ! Non, je n’ai pas daigné, moi ! Même quand on me cognait ! Je ne suis pas des vôtres : même pauvre je suis riche ! Et je ne me plains pas, car j’ai choisi de vivre !
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Commentaires
P
... 5 ans après.
P
Les gluants ne se rendent pas compte qu'ils gluent, en cela ils sont bienheureux, et nous, les écoutants, on en a partout, et on court se laver le cou, tel est notre carcan.
P
Ben ouais, les saules pleureurs qui vous polluent la vie, tellement heureux d'être malheureux et vous entraînant dans leur glauquerie, et surtout justifiant tout et n'importe quoi par le fait qu'ils aient souffert, y'en a un peu ras la casquette ! Y'a des gens qui n'ont besoin que d'un coup de starter pour redémarrer et d'autres qui se complaisent à porter leur lamento comme un boulet, voire comme un trophée. Les seconds, je n'hésite plus à les envoyer paître. Là où Gertrude Millaire n'a pas compris grand chose, c'est que ce sont justement ceux qui aiment l'humanité, qui possèdent une vraie générosité et qui, à cause de cela, se sont fait bouffer la vie par de semblables engeances, qui n'hésitent pas à clasher les pouacres, parce qu'ils les voient venir de loin. Gentil n'a qu'un œil.
R
Je me demande comment on pourrait faire pour payer quelqu''un de la sorte!!!! "je n'ai jamais souffert", c'et la phrase que je dis quand certains fâcheux s'étendent complaisamment sur leur malheur... On me regarde étonné, j'enfonde le clou: "non, non, je ne sais pas ce que c'est, moi, j'aimerais bien connaître;, maos ça ne s'est jamais trouvé...."<br /> <br /> alors, tous cherchent, tous disent: mais quand mêle, dans ta famille... Et ton enfance? ...imperturbable je nie avoir souffert et ceux qui se plaignent tout le temps mettent un cerrain temps avant de s rendre compte que je me fous d'eux! Hi! hi!<br /> <br /> CA jette un froid. Mais j'en ai mare que tout le monde se plaigne etr de servir de poublelle à confidences oiseuses! ET quand quelqu'un souffre vraiment, sans complaisance ni nimbrilisme, je m'en rends compte et je fais ce que je peux si je npeux quelque chose...<br /> <br /> Bonne soirée!
R
Gueuler n'est pas se plaindre d'une façon gluante en bouffant l'espèce des autres! C'est une impolitesse immonde et moi, je ne parle pas de mes malheurs: les autres ne sont pas des poublelles pour mes déchets affectifs non triés! D'ailleurs je n'ai jamais souffert... Ca me manque peu.MAis si cela devaut arriver, il faudrait que ej sois riche: je paierai (cher) des domestiques pour qu'ils souffrent à ma place!
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