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orlando de rudder
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11 juin 2006

LA médecine au temps de Molière

LA médecine, au temps de Molière, fit des progrès fulgurants.aussi bien sociaux que scientifiques. Jusque là, une phythothérapie efficace existait: elel fut perfectrionnée.L'abus des saignées n'empêchait pas leur efficacité dans bien des cas.LA plupart des grandes découvertes furent la particularité de cette époque avant un retour au mysticisme durant le siècle suivant, tempéré, il est vrai par de grands médecins! LA médecine traditionnelle était déà, bien auparavant, dégagée des fatras mystiques genre ayurvédisme et guérissait ce que ce grenre de délire mystique ne pouvait pas soigner. Certes, il y eut, comme le fameux Guy PAtin, des réactionnaire effroyables.Encore soignaient-ils selon les méthodes phytothérapiques que l'on trouve un peu partout dans le monde, mais que l'Europe avait rendues plus efficaces... LA chirurgie, depuis Paré et, hélas, grâce aux guerres atteignit une efficacité qu'aucune autre tradition n'a jamais atteinte... Molière s'attaquait aux charlatans de son époque, à certains officiels qui étaient semblables à certains d'aujourd'hui.Mais l'avancée de la médecine au temps de Molière est considérable.MAre des idées reçues.On trouve en tapant sur google, par exemple, "une histoire de la médecine", ce qui suit: Cette période est marquée, en médecine comme ailleurs, par l'avènement de la raison. Les croyances anciennes sont battues en brèche et les esprits de ce siècle n'accordent foi qu'à ce qui se vérifie, s'analyse et se palpe. La plus grande découverte de ce siècle est, à n'en pas douter, celle de la circulation du sang décrite par Harvey en 1628 dans son ouvrage Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus. Né dans le Kent, William Harvey (1578-1657) étudie la médecine à Cambridge puis à Padoue. Il décrit avec précision le système vasculaire de l'organisme, rejetant ainsi la notion de " souffle vital ". Certains médecins s'élèvent contre la théorie d'Harvey et ses adeptes " circulateurs ", comme Jean Riolan (1577-1657) et Guy Patin (1601-1672) en France, Jacques Primerose en Angleterre ou Hofmann en Allemagne. Mais les " circulateurs " (Dionis et Vieussens en France, Jan de Wale aux Pays-Bas ou Sténon au Danemark) triompheront, notamment grâce à Louis XIV qui, en 1672, chargera Dionis d'enseigner cette théorie en France. La découverte d'Harvey sera complétée par la mise en évidence des vaisseaux lymphatiques en 1622 par Gaspard Aselli à Pavie puis par la découverte du circuit lymphatique par le parisien Jean Pecquet (1622-1674). Le microscope inventé par Antoine van Leuwenhoek (1632-1723) aux Pays-Bas va permettre aux savants du dix-septième siècle de réaliser d'énormes progrès. Leuwenhoek découvre ainsi les capillaires et les bactéries (1683) ; puis Marcello Malpighi (1628-1694) décrit pour la première fois chez l'homme les cellules (déjà identifiées quelques années plus tôt par Hooke sur les plantes). Le Danois Sténon (1638-1686) et le Hollandais Reinier de Graaf (1641-1673) identifient les follicules ovariens en 1673, puis Leuwenhoek découvre les spermatozoïdes en 1677. L'Anglais Richard Lower (1631-1691) montre que le sang veineux devient rouge du fait de son mélange avec l'air inspiré dans les poumons. Il tente également les premières transfusions d'animal à animal, imité en 1667 à Montpellier par Jean-Baptiste Denis qui transfuse un homme avec du sang animal (agneau) ; bien sûr, l'échec soldera ces tentatives. L'obstétrique devient un peu plus prisée à partir du dix-septième siècle. Louise Bourgeois (1564-1644) est la première à mettre en place un enseignement méthodique pour les sages-femmes, suivie plus tard par François Mauriceau (1637-1704). Le forceps est inventé en Angleterre par Chamberlen. Les descriptions médicales des maladies deviennent de plus en plus précises grâce à certains médecins comme l'Anglais Thomas Sydenham (1624-1689) qui décrit notamment la goutte et la lithiase rénale ou le Hollandais Herman Boerhaave (1668-1738). Le quinquina se répand après 1640 en Occident pour soigner les fièvres, notamment celles dues au paludisme (décrit par Thomas Willis et Giovanni Lancisi qui évoque le rôle des moustiques dans sa propagation et préconise l'assèchement des marais). Toutefois, le quinquina reste inefficace contre la variole et la diphtérie. Baglivi établit l'efficacité de l'ipéca contre les fièvres diarrhéiques. Les autres thérapeutiques varient beaucoup selon l'apothicaire qui les a préparées. La purgation, les saignées, les régimes alimentaires, les ventouses restent à la base de la thérapeutique tout comme l'observation des urines reste à la base du diagnostic. Les hôpitaux se développent pour héberger les pauvres et les infirmes. L'hôpital Saint-Louis voit le jour à Paris à l'initiative d'Henri IV, et Louis XIV décide la création dans les grandes villes d'un hôpital général pour les mendiants, les invalides et les prostituées. Par ailleurs, Théophraste Renaudot (1586-1653), créateur du Mont-de-Piété, développera les consultations gratuites pour les pauvres. On crée dans les Universités des jardins botaniques afin de disposer des plantes médicinales ; le premier est construit à Montpellier à l'initiative d'Henri IV et de Pierre Richer de Belleval. Les premiers journaux publiant des articles médicaux sont créés : le Journal des savants en 1665 et le Journal des nouvelles découvertes sur toutes les parties de la Médecine en 1679. Enfin, n'oublions pas Nicolas Venette, l'inventeur de la sexologie, dont les propos sont étonnants demodernités malgré certains préjugés de son époque qui nous font rire! C'était d'une audace extraordinaire et d'une rigueur superbe! LE XVIIe.s fut aussi une époque de progrés formidable et préfigura la médecine actuelle, celle qui guérit ce qu'on ne guérit jamais auparavant. Notre seul problème est l'abus de médications commis par ceux qui voient en la médecine qu'un objet de consommation comme un autre.après quoi, ils se tourne, vu les effets fâcheux de ces pratiques, vers les médecines "traditionnelles" qui en sont reté en-deça de celle de l'époque de Molière ou, bien entendu, les charlatanismes à la mode. En Inde, en Chine, les médecines anciennes, qui sont en gros notre médecine médiévale (d'avant Chauliac, toutefois!!! Et bien loin de Montpellier!!!!) n'ont pas avancé d'un pouce: des siècles d'immobilisme... Et noius guérissons la plupart des cancers, nous avons guéri la peste, le typhus, etc... ELs médecines traditionnelles, ça marche souvent pour les choses de grevité relative, comme toutes les phytothérapies, par exemple! De plus elles sont holistiques (totalitaires) ne procédant pas en trois temps, analyse, synthèse et conclusion. Elles ne voient pas vraiment "l'écosystème du corps" sinon par un schéma holistique posé a priori, genr, effectivement, médecins caricaturaux de Molière et "vertu dormitive de l'opuim"... Avec la fantaisie superbe du seprent kundalini, des chakras (au fait,il y a, dans la notion de docha, les racines d'un certain racisme! ) Mais c'st à la mode.Il faut critiquer la patience, le doute, la prudence de la médecine occidntale qui refuse els affirmations péremptoires, qui prend le temps, qui veille... ET qu'on dénigre! Le tout est aggravé par l'autoracisme occidental! Car cette perversion continue! L'occident n'a pas commis plus de crimes que les autres civilistions et beaucoup moins que la Chine ancienne! LEs faits sont implacables!
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XVIIe.s fut aussi une époque de progrés formidable et préfigura la médecine actuelle, celle qui guérit ce qu'on ne guérit jamais auparavant.
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