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orlando de rudder
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14 mai 2006

Lyon, superbe et tendre

Lyon, dans sa grandeur, dans son mélange unique de tendresse et de dignité, lyon qui réussit à se montrer à la fois afectueuse et distantes, ddemeur l'une des villes dans laquelle j'aime me perdre. Et c'est justement à cause d'une certaine ambiance faite de profondeur, de gravité, même, que tempère un solide appétit qu'accompagne un esprit unique. Il y a dans Lyon, que les braillards trouvent austère, tant à comprendre et à aimer. Tant d'Italie et tant de Rome: D'Italie dans sa révoltee t son enjouement, de Rome dans sa rigueur et sa volonté à la fois partiellement efficace désespérée de gouverner l'ingouvernable. Lyon offre ce paradoxe, cette diversité, cette profondeur. Ville de poètes, ville industrieuse, ville d'art, Lyon a été envahie par la horde du foot.LA fin du peuple, l'apothéose de la foule, la fin du libre, le joug de la mode, des enthousiasmes de commande entièrement manipulépar l'industrie sportive; sincérité de supporter; servitude volontaire, trahison de soi-même... Et les clameurs, et les cris de la bassesse ont retenti, toujours les mêmes... de loin, on ne peut distinguer s'il s'agit de joie, de victoire ou d'appel au meurtre... On pense à Hitler, bien sûr, à toutes ces foules dangereuses qui hurlent de la même façon... Le foot a fait partie des panoplies totalitaires. Il est devenu un totalitrisme en lui-même. Et Lyon a été comme souillée, comme tant et tant de ville avant (Pauvre Valenciennes! ET même peuvre tranquille Montmorillon, Cité de l'écrit où la culture est bafouée par le foot... Ah, écouter les footeux au Café du Palais de Montmorillon!!! délice de fin gourmet... sauf qu'on se lasse de l'épaisseur crasse, de la mesquinerie gluante!) par ce sport obsédant Comment protéger les enfats contre cette drogue pernicieuse? ... Contre cette trop grande adhésion au groupe, contre ce la vage de cerveau? Lyon oubliera.J'y retournerai. J'irai voir Ughetto, Alain Pouillet, MAx Schondorf, JAcqueline MErville, l'URDLA, les gens d'amour et d'art. Ceux qui parlent sans beugler, ceux dont mes enthousiasmes sont vrais, profonds, sincère, à l'image de Lyon,profanée par em foot, la barbarie, l'ordinaire subi par les fervents de la servitude volontaire... Je retournerai à Lyon... Et je n'oublierai ni le tablier de sapeur, ni l'amour déferlant de MAdame Louise Labé... MAis qui, parmi les footeux peut comprendre ses poèmes? Ca les ferait rigoler! Y a même des mots hardis!!! Le foot dilue les personalités, est son, rend con (parfois ce n'est que momentanémant) et représente un vrai danger... Lyon, superbe et tendre va retrouver sa grandeur stable et j'ai dans ma mémoire certaine lumière oblique de soir d'automne et de friselis dorés sur la surface du Rhône, un peu de vent peut-être, un verre de Saint-Joseph et le temps délicieux d'une ve à la fois frgilme et forte, douce, inquiétante, futile et précieuse. A l'image de Lyon, ville aimée, singulière... C
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Commentaires
M
allez l'ol!<br /> non je plaisante, je vais pas polémiquer, j'adore le foot! <br /> mais orlando tu n'as pas tapé dans un ballon jamais ? le soir dans la rue jusqu'a ce que les voisins hurlent à la fenêtre: allez vous coucher bande de petits cons !! quel bonheur<br /> l'odeur du gazon avant l'entraînement.<br /> les vestiares au moment de la remise du maillot!<br /> mais j'adore aussi la tendresse de cette poésie qui fait que des types parlent d'une ville comme d'un être aimé. magnifique comme une reprise de volée dans la lucarne!
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