12 avril 2006
Dépression provisoire.
Farouchement présent, car on ne voit que ça,
On trouve parfois son cœur en malgré-soi ardu,
Avec l’âme en ravage et l’avenir ténu ,
Avec ses précipices, ses pluies et son verglas.
Et des chansons morbides entêtent, et tralala,
On voit des souvenirs au désespoir accru
Par le temps même qui fait qu’on avance comme mu
Par un destin putride résonnant comme un glas !
Faudrait des vitamines et des potions subtiles,
Oligo-éléments, des remèdes faciles
Pour vaincre ce néant veule constellé de paresse.
Ce qui se passe en nous nous regarde, sardonique,
Ca ricane mauvais, c’est du tout-fatidique,
Et voilà qu’on s’ignore pour devenir tristesse !
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