6 avril 2006
Sonnet printanier.
Salut sextidi blette, beau jour de Germinal
Les oiseaux piaillent en gros comme ils savent le faire
L’acariâtre fait semblant d’avoir bon caractère
Et quelques allergiques se sentent vraiment mal !
Ce que le piaf nous dit m’est à peu près égal,
Tandis que ça giboule ici-bas, sur la terre,
Bientôt de grosses guêpes viendront cerner la bière
Si j’étais plus sérieux, je lirais le journal.
L’ennui quand le printemps rayonne de mille feux
(Relisez donc ce vers à la mords-moi-le nœud !)
C’est qu’on devient nunuche, béatifiant, futile…
Ca ne rend pas malin, la saison d’allégresse !
On s’extasie bêta, cependant, la tristesse
Des hivers à la con est tout aussi débile !
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