22 mars 2006
Art poétique.
Si que t’en veut, des fois, du crépuscule ardent
T’as qu’à te faire poète avec une lavallière
Pour ne pas mégoter, avec la mine altière
Tu te carres une rose serrée entre les dents
T’as plus qu’à installer des vocables, du vent,
Avec une plume d’oie : Chope la grippe avaire,
Ca fait les yeux brûlants et ton regard en fièvre
Séduira les rombières qui ont beaucoup d’argent.
T’as qu’à te trimballer un désespoir tenace,
Des blessures d’enfance qui ont laissé leur trace
Pour faire l’intéressant à la ferveur hautaine.
T’ajoutes des états d’âme à susurer sans fin
Tu les dégoiseras en leur mordant les seins
Même si ça se fait pas de causer la bouche pleine.
Bon, y a une rime faible, tant pis...
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