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orlando de rudder
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27 février 2006

Fofana? Racaille?

La mollesse gnangnan de la gauche "sociale" refuse toujours de voir que rien ne peut s'expliquer seulement en terme sociaux, de discrimination ou de racisme. Ca existe, bien entendu, et c'est parmi les causes des problèmes de banlieue. MAis le phénomène est ancré dans uen façon d'être, un imaginaire, des "inventions de soi" et de ses origines, des mentalités, des représentations, des traditions rêvées... Et des crimes par milliers... Il aura fallu l’horrible affaire d’Ilan Halimi, torturé et tué, pour que l’on commence à soulever le voile sur l’organisation criminelle des banlieues. Les « banlieues calmes « servant de retraites pour diriger les violences dans les autres. Avec un peu de chance, on va enfin enfoncer la grande porte ouverte des émeutes de novembre que les « bien pensants » veulent uniquement « sociales ». Et, donc, récupérables… Ignominie du meurte d'Ilan Halimi! Est-ce un crime raciste? Encore une drôle de question: était -on raciste anti-Allemand en 14? On l'était devenu!!!! LA composante raciste existe chez les acolyte de Fofona et chez lui, certes, elle est, semble t-il déterminante, importante. MAis ce n'est pas SEULEMENT un crime raciste.. Ce sont des gangs comme celui du lamentable Fofana qui agissent en sous-mains. Il y en a énormément avec effectivement des ramifications dans d’autres quartiers, en province et à l’étranger. Si les groupes sont souvent hétérogènes du point de vue des origines "ethniques", une certaine violence, spécialement d’Afrique noire est prépondérante. Voici un extrait d’un article du Monde : En 2005, les RG ont recensé 435 affrontements entre bandes (contre 225 en 2004 et 281 en 2003) ; ils ont fait 8 morts, contre 14 en 2004. L'Ile-de-France concentre la moitié des faits recensés. "Face à l'effritement des anciennes formes de solidarité (famille, communautés d'origine, syndicats, Eglises, associations...), le "caïdat" local, suivi de près par le radicalisme religieux, a investi les quartiers sensibles, apportant un semblant de repères identitaires à des jeunes désoeuvrés", soulignait la direction centrale des renseignements généraux (DCRG) en janvier 2005. Voir : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-744752@51-736249,0.html Le refus de comprendre que le problème est avant tout crapuleux est grave : il s’agit encore d’une rêverie du « social » angélique et permettant de fuir lâchement lui vrais problèmes. LE banditisme est « social », certes, mais ce n’est pas seulement une question d’emploi et de discrimination.L’économie cède toujours la place aux mentalités et aux représentations. Sinon, il n’y aurait pas de tiers-monde. Qui rêve du social s'ajoute, pour le bonheur des bien-pensants, le racisme qui permet de montrer sa grande âme en s'y opposant quand on en risque rien. C'eet le même rêve de "l'autre atroce" qu'on rejette, certes, mais qu'on aurait pu "éduquer" à grand renfort d'éducation et de servises sociaux.Or c'est là que le bâtblesse: LA haine idéologique, mentale de Fofana est celle de toute culture. De l'école. Du Livre qui n'est pas LE Livre.C'est la revendicatrion de 'lignorance, "l'anti école", l'anti -intelllectualisme qui finit, aprfois, par résumer tous les rejets, y vompris les racismes. Oui, il aurait suffit d'une pratique régulière de la lecture, d'une culture générale aimée.. Bref: d'amour.Et rien ne serait arrivé! Evidemment, les sociologues ont du mal à étudier la mafia, ou même des choses bien plus ouvertes, mais ne rentrant pas dans le cadre obligé des préoccupations sociales ou raciales (aucune étude sur la maçonnerie, les club service, le banditisme…Il est vrai que c’est parfois dangereux !). On forge son objet et l'on peut ensuite l'étudier dans la forme de cette forgerie. On invente la serrure pour en trouver la clé. MAis ce n'est pas ainsi que le monde va son cours. L’article cité ci-dessus fait timidement le point sur l’une des plus graves erreurs du siècle : ne pas considérer le « phénomène » des banlieues comme un mouvement à diversités variables, plus ou moins organisé, mais aussi important que, par exemple, le syndicalisme auquel il s’oppose d’ailleurs. Il n’y a rien de marginal dans cette situation : c’est un état de fait, une sorte de « civilisation » parallèle avec des territoires le tout géré selon des traditions guerrières , entre autres, venues d’autres continents et d’histoires (passionnantes) de raids et de conquêtes, de racket et razzia qui ont aussi formé une grande partie du monde, avec une religiosité que nous ne comprenons toujours pas : ça choquerait trop ! Je renvoie au livre de Christophe Collinet, l'Autodafé des quartiers, ivre que je suis content d'avoir préfaceé. MAis nous sommes tous deux bien tristes de voir que ce que nous avons observé il y a quelques années s'est rudement amplifié!!! On ne peut pas laisser le discours du "social" fagociter les problèmes réels, ni se poser en autorité tout en refusant de voir et d'analyser ce qui lui échappe, et depuis longtemps! JE vous recommande donc le livre de Collinet, mais aussi l’article du monde cité ci-dessus… Si on traite Fofana de « racaille », vont-ILS brûler des voitures ? * ILS: ceux-là... LEs Fofana, certes, mais aussi ceux qui les guident! Un jour, on inventera ce qui n'a jamais existé, (sinon par moments, avant que la bien-pensance petite-bourgeoise ne la bousille encore plus efficacement que tous les fascistes de la terre): La Gauche! C'est quoi, ça? LA droite est une attitude, la gauche est un état d'esprit, dit-on... Un peu court: pour la gauche, il manque, entre autres, la passion du réel...
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