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orlando de rudder
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9 février 2006

Dors-tu content, Voltaire?

Dors-tu content, Voltaire ! A l’époque de Voltaire, l’occident commençait déjà à se sentir coupable de crimes et exaction ordinaires. La fait d’agir et d’avoir agi comme tout le monde devenait notre honte. Au moment où la Chine était à la mode, grâce aux Jésuites qui, même sur le terain, l’idéalisaient quelue peu, au moment où cette même Chine était pourtant à feu et à sang, Voltaire, dans son Dictionnaire Philosophique, écrivait : Il n'y a eu qu'une seule religion dans le monde qui n'ait pas été souillée par le fanatisme, c'est celle des lettrés de la Chine. Les sectes des philosophes étaient non seulement exemptes de cette peste, mais elles en étaient le remède: car l'effet de la philosophie est de rendre l'âme tranquille, et le fanatisme est incompatible avec la tranquillité. Si notre sainte religion a été si souvent corrompue par cette fureur infernale, c'est à la folie des hommes qu'il faut s'en prendre. Ou plutôt, à la folie des croyant. L'humanisme est né du refus de cette faiblesse. Etvoltaire fut l'un des précurseur de la "Chine rêvée" des occidentaux! Les lettrés d’ici n’en spnt pas moins pacifistes !!! Peuimporte : au moment où voltaire écrivait, et depuis belle lurette,la Chine était un pays d’exactions, d’exploitations paysanne. Les lettrés se méfiaient beaucoup des moines, qui exploitaient le monde rural. C’est l’époque des « supplices chisois » ou du moins de leur découverte par les Européens. Les chroniques chinoises, comme la plupart de celle de « royaumes guerriers » célèbrent les massacres et les tortures en poésie épique! On était fier d’avoir vai,ncu l’ennemi ! Et ensuite d’avoir massacré 200 000 personnes (avec la sinistre vantardise de chiffres souvent gonflés) et d’en avoir torturé un grand nombre aussl ! C’était al puissance et la gloire. Ce que l’occident avait connu et connaîtrait plus tard avec Thureau en Vendée, Pache à Lyon, Gallifet sous la commune. Les massacreurs fiers sont légion.Mais le mythe de la Chine dure. Et du bouddhuisme serein aussi !!! Les bouddhistes massacent encore aujourd’hui, ou exercent un pouvour monstrueux. Voir la Birmanie. Qui donc a des nouvelles d’Aung San Suu Kyi ? Nos mystiques s’en foutent !!! Moi pas. LA naïveté de Voltaire lui faisait penser que l’Inde était sage. Regardez son histoire ! Elle est "aussi pire" que la nôtre ! Et admirait Zarathousta de confiance. Mais voilà qu’un érudit, un passionné montra la vérité d’un mysticisme bondieusard, sulpicien et stupide. L’un des descendant de cet honnêtre révélateur, Jacques Anquetil vient de publier un beau livre sur son ancêtre, Anquetil-Duperron, érudit bourlingueur, comme tous les érudits, d’une façon ou d’une autre. Voici un extrait de la critique qu’en fait Laurent Lemire dans le Nouvel Observateur paru le 12 janvier (je l’ai trouvé en ligne) : Voltaire l'avait trouvé saumâtre. Dans sa cabale contre les dévots, il avait imaginé pouvoir compter sur le réformateur religieux iranien Zoroastre (VIe siècle avant J.-C.), le Zarathoustra qui inspirera Nietzsche, mais, manque de chance, la traduction qui venait d'en être faite par un savant se révélait un tissus de bondieuseries orientales. Le responsable s'appelait Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731-1805). Voltaire lui en voulut tant qu'il l'accusa d'avoir falsifié le texte. L'érudit se défendit, mal comme de bien entendu, et préféra le silence avant de retrouver une notoriété européenne pour sa traduction du « Zend Avesta », le livre sacré des Parsis. Même Voltaire rêva de censure à propos de ce livre!!!! En même tempsce même Voltaire dans son Mahomet, qui serait aujourd’hui traîné devant les tribunaux, dértestait l’Islam. Cet Islam qui est si proche de nous. Qui nous ressemble et qui nous sert de repoussoir parce que nous lui iffrons tout ce qui, en nous même nous déplaît. Depuis des siècles, le Vieux Monde comprend l’Islam d’Afrique du Nord, notre miroir que l ‘on voudrait inverser.On le rejette. On oublie qu’im nous est comme consubstanciel et que nous somes aussi faits de lui. D’où cette rage, cette hargne, ce racisme !!! Le nier, c’est se nier. Voilà pourquoi il faut se montrer fort sévère envers la réaction contre les caricatures. Afin d’être digne de nous-mêmes. Voire d’un « autre islam », plus paisible, mais dont je me fous éperdument. Mais, avant d'aller chercher ce qu'il y a en Asie, il serait bon de se connaître un peu mieux nous-mêmes. LE Dlaï-Lama le dit lui-même! Mais c'est aussi parce qu'il se méfie comme de la peste de notre forme de pensée qui le dévoilerait et pourrait lui demander des comptes, aunpropre comme au figuré! Pour être soi-même, il suffit de penser, de lire, de bourlinguer, de vivre! En Asie comme ici, seuls les lettrés sont paisibles. Et parmi eux, bien peu sont criminels, contrairement aux religieux!!!! Ou aux zélés gnangnan du "développement personnel" encore mystico-cucul, égoïste et nunuche!!! L'ignorance tue, c'est sa fonction! Oui: il suffit de lire, de se balader, de jouir du temps qui passe et de en pas se trahir! Ecrasons l’infâme ! MAis ne prenons pas sa place ! Zoraoatre était nul, et son enseignement itou, tant d’autres textes de l'Inde qu’on n’ose même pas traduire !!! Regardez, en Inde, les images pieuses : des Ganesh boursouflés, entre Disney et les images pieuses sulpiciennes, des chromos vulgaires et criards… C’est ça, Zarathoustra. Nietszche en a inventé un autre de toute part. Et qui a de la gueule, lui !
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Commentaires
M
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage. <br /> <br /> Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique "livres" du site : www.cunypetitdemange.sitew.com<br /> <br /> Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de "Voltaire – L’or au prix du sang", un clic sur le mot "Voltaire" (à gauche) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.<br /> <br /> Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…<br /> <br /> <br /> <br /> Très cordialement à vous,<br /> <br /> <br /> <br /> Michel J. Cuny
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