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orlando de rudder
orlando de rudder
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3 février 2006

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Désolé, ribaude signifie pute. Ou "femme de mauvaise vie", "meretrice", etc... C'est le féminin de ribaud, "bordellier" qui désignait d'abord un soldat, un grivois friand de demoiselles peu farouche et vénales (vénale... comme vénérien, ça nous ramène à Vénus,Venus veneris en latin) puis il a désigné la fille à soldats, etc... et l'on s'amuse bien avec tout ce champ sémantique. Voir le suffixe -baud, fort intéressant à étudier. M. GMC ne sait pas. MAis, parmi les gens qui ne savent pas, il est l'un de ceux qui la ramènent quand même... Il y en a tant qui essaient de comprendre et d'aimer!!!! Lui, il assène. Il ne s'intéresse pas aux phénomène. Moi, je m'intéresse à tout.Les petits beauf aigris ne s'intéressent à rien, croient tout savoir et que les autres sont nuls. On est dans le franchouillard ramenard à casquette Ricard (pas mal, le rythme, là!!!!) à qui "on ne la fait pas", dans l'anorexie culturelle et le charabia mécanique,la petite bourgeoisie rancie, chancie, crapoteuse... L'amour, c'est aussi la volonté de savoir. Et c'est bien pour cela que Michel Foucault a écrit ce qui porte ce titre et qui est aussi poème... Et l'on peut aussi consulter mon étude (fort ancienne) sur l'un des manuscrits de la Vie de Sainte MArie l'Egyptienne, (la fameuse version en prose du XIIIeS. éditée par Dembovski, dans laquelle je traite au passage le vocabulaire de la prostitution)... MAis il y a bien sûr les généreux ouvrages de Pierre Guiraud!!!! Entre autres... LE sens a dérivé, mais, de toute façon... De toute façon, n'importe quel dictionnaire courant donne ce genre d'étymologies... "gourgandine", par exemple est un joli trésor! Pute et putain sont des restes de déclinaison médiévale, comme copain et compagnon... Et Cerquiglini a montré comment résistént les termes désignants les actants principaux d'un récit... C'est un sujet succulent et l'on voit comment la langue de nos ancêtres s'écrivait, savoureuse, précise, subtile et brutale à la fois! Et c'est bien pour cela que je suis devenu médiéviste, il y a fort longtemps! ET nostalgie soudaine! comme c'était bon d'aller lire les manuscrits médiévaux aux archives de l'ancienne Bibliothèque Nationale, tout en haut... avec ce bois ciré, ces pupitres... Ou encore à Oxford, plus britannique que tout où se touve la Chanson de Roland telel que la découvrit Francisque Michel: le miracle!!!! Et aussi, à Valenciennes, encore une belel bibliothèque où, à la fin d'un petit codex, on voit s'épanouir l'un des premier textes fraçais, notre sainte Eulalie "bel corp auret blezour anima", la colombe... Quand la conservatrice, MArie Pierre Dion, m'apporté, elle-même livre, je tremblais... Et cette belle écriture!!! Si claire et... bref, c'est beau!!!! ribaude, ribaud, pute... ça me fait penser à cette magnifique"petite annonce" de l'Os à Moelle: "Homme de peine cherche fille de joie"... Pierre Dac me manque!
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