31 janvier 2006
Si dieu a fait le monde.
Si dieu a fait le monde...
(chanson-blasphème)
Si dieu a fait le monde,
ça n’a pas d’importance.
S’il a tout créé,
c’est ordinaire en Diable.
Facilité sereine
d’un gamin tout puissant.
Jeu d’ego infantile
pour mystique émacié.
J’ai faim, moi.
Pourquoi s’émerveiller
de ces choses aisées ?. ..
Complaisantes et morbides
de qui veut qu’on l’adore ?
S’il n’y a pas de dieu,
alors, c’est merveilleux !!!
Parce que rien ne peut rien,
Et la matière est belle,
Comme une chanson-piment !
Chibidibidouwent!
Regardez-le :
dieu prend de la gadoue,
Troulalalaïtou,
du limon,
du loess
et souffle.
Un gros beaucoup de souffle.
Et ça nous fait un homme.
Bravo ; c’est sans chiqué !
Ce n’est pas comme le catch
Qu’on voit à la télé !
Samba! Samba! Samba lélé!
Dieu fait tout dans l’esbrouffe :
Ca ne lui coûte rien.
D’ailleurs il est tès riche !
Mettez-moi à sa place
et j’en ferais autant !!!
c’est une question de place,
D’emploi, d’éducation
De milieu,
de puissance et d’orgueil !!!
Oo pap a-da wadoo mon œil !
Dieu n’est qu’un bourgeois
Qui bouffe du veau, de l’or
Et son fils sur la planche
A chacun des repas.
Et c’est un peu vulgaire.
JE vus l’ai déjà dit :
Mettez-moi à sa place,
Donnez-moi ses pouvoir,
Et j’en ferai autant !
Bop a-doo, bop a dah
Zizi panpan!
D’ailleurs non.
Je n’en ferais pas autant !
Je ferais autre chose !
J’ai de la fierté, moi !
Je n’aime pas l’esbroufe,
Je suis un garçon simple,
Et bien élevé !
Bee wah doo wah bop,
Larirette lariré !
Je ne créerais que toi !
Tu ne serais pas autre.
Et je te nommerais.
Pas d’un baptême idiot,
Mais d’un cri de grand fauve,
Absolument strident,
En me vautrant sur toi,
LA fleur des pois,
Tout aussi maladroit
Qu'un bestiau allumé
Et tout aussi chien-fou
Que mon grossier désir
De mâle émerveillé
Lakoumpapadé !
De gros matou avide
N’ayant rien de divin,
Mais aussi pur que moi
En ferveur pas fûtée !
Shazam! Lariflon! Tralala!
Alors, je t’aimerais
encore plus qu’aujourd’hui.
Et même niaisement.
Avec des mots-crétins.
Des vocables hilares.
Des meuglements obtus.
Des gestes déplacés
Qui atteindraient leurs buts.
De la main à la pâte,
A la main au panier !
Et je ne dis pas tout,
Mon caramel,
Parce que c'est pas poli!
On serait une émeute...
Tralala, ça ira!
Ceci sans sacrifice,
Sans me faire bouffer,
Sinon par tes dents,
Sans me faire tuer,
Rien qu’en jolis matins,
On s’aimerait tous deux,
Sans faire des pieds,
des mains,
Sans clous à traverser
Chibidilarirette!
Alors, je t’aimerais
à m’en briser le Souffle,
fût-il divin,
sacré.
Et par ce pur amour
en désir étoilé,
je redeviendrais homme.
Rien que pour toi.
Et nous rigolerions
de cette plaisanterie.
Car c’est ainsi qu’on s’aime :
avec alacrité !
Autrement, c’est facile :
on lève les yeux au ciel
et le tour est bien joué !
Youpi! Cette chanson,
Au rythme à cloche-pied
Prend fin:
Tagada tsoin-tsoin!
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