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orlando de rudder
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27 novembre 2005

"Mère fondatice" (descendante de...) et "travailleuse sexuelle"

Sidney Biddle Barrows a écrit un ouvrage, Mayflower MAdam, dans lequel elle relate sa vie de maquerelle. Elle y déclare entre autres, ceci: "Si certains hommes sont disposés à payer pour avoir des relations sexuelles, si certaines femmes sont disposées à faire l'amour à un prix qu'elle jugent honnête et si personne ni est contraint ou n'en est victime, où est, dès lors, le mal ? Peut-être est-ce ma façon de voir toutes choses avec un œil d'entrepreneur, au sens économique du terme, bien sûr, mais lorsqu'une partie détient ce que veut l'autre et que les deux sont en mesure de passer accord, l'échange qui intervient alors est honnête et régulier. On m'objectera que le commerce du sexe est différent parce que, soutient-on, la femme vend son corps. Mais une « travailleuse » ne vend pas réellement son corps : il s'agit là d'une expression toute faite. En réalité, elle laisse le client accéder à son corps pour une certaine période de temps et pour un certain prix, de la même manière qu'un consultant met son cerveau et son expérience à la disposition d'un client moyennant un tarif horaire, ou qu'un modèle d'artiste dispose de son corps moyennant une rémunération appropriée. Peut-être n'est-ce pas là un raisonnement très romantique, mais le fait est que le sexe est un produit de base, comme le sont bien d'autres denrées, et que , à ce titre, il subit la loi de l'offre et de la demande. Partout dans le monde, il y a ceux qui sont en mesure de vendre et ceux qui cherchent à acheter. Il est ridicule de faire du sexe un domaine où ceux qui le veulent ne seraient pas autorisés à gagner leur vie avec leur corps. Notre société ne trouve rien à redire au fait qu'une masseuse soit rémunérée pour pétrir la chair de ses clients ou que des ouvriers, des athlètes ou des danseurs gagnent leur vie uniquement grâce à leurs ressources physiques. Pourquoi devrait-on faire une exception pour le sexe ? " Avant de poursuivre, je tiens à préciser que cette déclaration n'engage que son auteur: je n'y suis pour rien et je la cite pour information! qu'on ne me fasse pas encore un procès d'intention. Ele explique pourquoi cete femme a eu le problème que je veux exposer. Cette déclartion a au moins le mérite de montrer une mentalité particulière et de poser des questions. Mais ce n'est pas réellement le sujet de cet article. Il se trouve que MAdame Biddle Barrow descend de l'un (voire deux!!!!) des pèlerins embarqués dans la grande aventure du MAyflower. Ces gens fondèrent les Etats Unis d'Amérique au XVIIe.s. Leurs descendants sont très respectés et constituent une élite reconnue, etc. ILs n'en sont pas peu fiers. Aussi, la "MAdam" en question dépare le décor... Elel n eressemble guère aux puritains du navire légendaire!!!Que faire? C'est simple: on l'a rayé de l'annuaire regroupant les descendants des "pères fondateurs" (on ne parle évidemment jamais de "mère fondatrices", le machisme va bon train...). Bref, la vertu et la morale officielle ont tenté de falsifier l'histoire. C'est plus grave, sans doute, que de faire disparaître la cigarette de Malraux sur un timbre, autre falsification digne des retouches photographiques des grandes heures de L'URSS. De plus, il est fort probable que tous les descendants des pèlerins du Mayflower ne sont pas des saints! Il doit bien y avoir quelques bandits dans le nombre!!!! MAdame Biddle Barrow a protesté et, aux dernières nouvelles, elle est réintégrée dans l'annuaire en question. Qu'en pensez-vous? Moi, ça m'amuse. MAis la falsification de l'histoire est un fait grave!!!! encore une fois, je ne suis pas responsable de la déclaration de MAdame Biddle Barrows: elel ne saurait représenter mon opinion, ou non... Je ne suis pas dans el coup et ça n'engage qu'elle!!!Qu'on se le dise!
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